Hier
Le 25 juin 2004, trois associations – CCCC, ACCP et COAI – ainsi que la CdC créent l’association eAVS/AI. Depuis lors, eAVS/AI s’est établie comme partenaire et prestataire pour traiter les questions concernant les technologies, la numérisation, les normes et les TIC dans le cadre du 1er pilier Assurances sociales/AFam. L’histoire à succès d’eAVS/AI se traduit dans les résultats et les solutions qui ont vu le jour, de l’idée commune à l’implémentation en passant par le développement au sein des organisations spécialisées et des organes d’exécution. Alléger les PME des tâches administratives du 1er pilier Assurances sociales/AFam a été l’une des raisons centrales qui a motivé les membres à promouvoir l’échange de données et à élaborer des normes en matière de numérisation. C’est le soutien permanent apporté par nos membres qui a rendu ce développement possible.
2004 (eAVS/AI 1.0)
La naissance de l’association eAVS/AI est l’aboutissement de contacts informels entre des responsables informatiques à propos de l’échange de données en Suisse et de la numérisation au sein du 1er pilier Assurances sociales/AFam. La coopération se concentre, après sa création en été 2004, sur le domaine de la standardisation, notamment en ce qui concerne l’échange de données avec sedex et la mise en place de la déclaration électronique des salaires (ELM).
2009 (eAVS/AI 2.0)
La montée en puissance d’eAVS/AI s’accélère sous l’effet de la complexité croissante et du besoin de processus automatisés. Dans ce contexte, les structures de l’association sont optimisées tandis que le secrétariat s’étoffe. Sur la base de ces améliorations, l’association réalise de plus en plus de projets intégrés, à l’instar de l’échange de données dans le domaine du contrôle d’employeurs ou de la réduction individuelle des primes. En outre, le groupe de maintenance dans le domaine de l’échange de données se renforce afin de garantir le développement continu des normes. Au fil du temps, eAVS/AI devient une association établie et innovante. Le comité siège régulièrement. De même, l’échange de coordination est institutionnalisé et le secrétariat engrange une précieuse expérience.
2017 (eAVS/AI 3.0)
Les projets, les produits, les solutions et les normes mis en œuvre, élaborés et définis par eAVS/AI nécessitent un développement continu pour répondre à temps aux exigences en matière de progrès technologiques et professionnels. Les membres transfèrent de nouvelles responsabilités à eAVS/AI, comme dans le domaine des enregistrements sonores pour l’AI ou pour SuisseMED@P. eAVS/AI met en place les tâches opérationnelles nécessaires à cet effet et les consolide en permanence. De plus, eAVS/AI se voit confier de nouveaux champs thématiques, comme l’instauration de l’Information Security Framework. En parallèle, la collaboration avec les associations se renforce.
Demain (eAVS/AI 4.0)
eAVS/AI ne nourrit ni le projet de débarquer sur la lune, ni celui de créer sa propre intelligence artificielle. Au contraire, nous tirons notre motivation de cette mission qui est de contribuer à décharger les PME et les organes d’exécution en développant des solutions conviviales. Ce faisant, notre vision d’une assurance sociale automatisée et numérisée prend des formes concrètes et décharge l’économie. Le président d’eAVS/AI utilise une image marquante pour décrire ces tâches: «Imaginez qu’à l’avenir il vous suffise d’utiliser votre identité électronique personnalisée pour pouvoir vous brancher sur une prise de courant qui est directement reliée au 1er pilier des assurances sociales/AFam et assure également la communication et l’échange de données avec d’autres autorités. Dès que cette connexion est établie, vous recevez de l’aide pour traiter vos tâches administratives, et celles-ci sont exécutées pour vous de manière entièrement automatique et numérique. Cela se traduit par un gain considérable de temps et de ressources pour vous mais aussi pour les autorités compétentes, qui permet de se concentrer sur d’autres tâches importantes.»